| D’un mur de la salle Nation planent des oiseaux colorés tandis qu’en contrepoids les croquis d’Alix Roméro-Marrey, réalisés de mémoire, sont encadrés et suspendus face à cet envol.
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| Pour cette occasion, la Mairie du 12ème, la DAC, les bibliothèques de la Ville de Paris sont représentées ainsi que l’hôpital Rothschild avec sa Directrice Madame Françoise Liétard et sa Cadre Supérieure | ![]() |
L’équipe de bénévoles de Christiane Boudier et celle de l’association aident les patients
à descendre jusqu’à la salle Nation.
Le public prend place au fur et à mesure et à son rythme.
Le livre en attendant d’être découvert, repose sur son pupitre. |
| L’imposant piano blanc de la salle Nation restera muet dans son décor puisque la musique viendra du vent et des cordes des instruments, joués par Alessandra Giura Longo à la flûte et "Hadasha" de John Zorn annonce le début de l'événement. Après un préambule de Françoise Liétard, |
« De la poésie parce que c’est un genre littéraire en harmonie Nous nous souviendrons toujours de cette femme souhaitant « Vous êtes des papillons tombés du ciel et qui |
| Les regards se posent sur ce grand livre épais au format paysage relié d’une toile écrue dans lequel sont réunis tous ces souvenirs. Pour |
Après cette introduction, la musique de
La lecture retrace le cheminement des lectrices durant « le lundi poésie ». Elle commence avec cette première fois où chacune d’entre elles a dû lors d’un lundi, frapper avec hésitation à la porte blanche du patient. | |
| Vient ensuite une lecture de moments choisis du livre « Chambres en poésie, poésies en chambre », dans laquelle les lectrices à tour de rôle vont être les narratrices de ce parcours poétique en faisant entendre la voix du patient et celle du poème. À cette lecture s’ajoute la musique d’Alessandra Giura Longo et |
En arrière-fond et comme un fil conducteur tout au long de la lecture, |
La lecture du texte fait entendre les réactions de ces personnes. Comme les croquis, elle pose leurs attitudes dans leur environnement et met l’accent sur le côté éphémère et instantané du « lundi poésie » tout en soulignant la force du présent. |
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La poésie par ses rimes ou ses vers a su déclencher dans les échanges avec les personnes une palette d’émotions dont les couleurs se révèlent à la fois douces et vives en passant par un dégradé de nuances. Et c’est cette attention dans l’instant qu’ont dû vivre les lectrices, qui permet de ressentir la précision du récit à l’écoute |
Lorsque la lecture des passages du livre s’achève, les lectrices posent chacune leurs textes et lisent un ou deux poèmes qu’elles Les remerciements sont évidemment nombreux. Beaucoup ont participé à Cependant, Fabia Hacine-Gherbi,
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La musique d’Érik Satie marque la fin de cette présentation |
![]() | Un exemplaire de
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Lectures
Il était une feuille de Robert Desnos Les mains d’Elsa de Louis Aragon Roses du soir de Renée Vivien Sensation d’Arthur Rimbaud Le Voyage de Charles Baudelaire J’aime l’araignée de Victor Hugo La Femme de Loth d’Anna Akhmatova La Fourmi et la Cigale de Raymond Queneau |
Mais aussi
Il viendra de Baptiste-Marrey, Il y a des matins… d’Andrée Chedid Au fond du visage d’Andrée Chedid Préhistoire de Jeannine Le coin des lèvres
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Musiques Hadasha de John Zorn Infinite Melody n°2 de Tom Johnson Loosin Yelav (Arménie) ChildrenSong n°15 de Chick Corea Buciumeana (Danse de Bucsum) ChildrenSong n°4 de Chick Corea Infinite Melody n°4 de Tom Johnson Brâul (Danse du châle) Children Song n°6 de Chick Corea 1ère Gnossienne d’Erik Satie
| Tous les arrangements
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